Pour aller plus loin – RIPOSTE au cancer du sein

Points à retenir

Le programme R.I.P.O.S.T.E. propose une escrime adaptée aux femmes après un cancer du sein, combinant bienfaits physiques, psychiques et sociaux.
Il est scientifiquement évalué et encadré par un comité composé de médecins, chercheurs et maîtres d’armes.
Plus de 6 000 femmes ont déjà bénéficié de ce programme dans plus de 110 clubs agréés en France et à l’international.
L’activité physique adaptée post-cancer est une thérapeutique recommandée par l’INCa, la HAS et l’INSERM.

Méthodologies et technologies utilisées

Étude clinique randomisée multicentrique avec suivi à 3 et 6 mois (score de qualité de vie, fonction de l’épaule, fatigue, anxiété).
Questionnaire EORTC QLQ-C30 pour l’évaluation de la qualité de vie et score QuickDASH pour la fonction du bras.
Activité d’escrime adaptée avec maîtrise du geste, absence de contacts directs, renforcement musculaire progressif.
Formation certifiante des maîtres d’armes avec sensibilisation à l’oncologie, aux effets secondaires des traitements et à la psychologie post-cancer.

Collaborations interdisciplinaires

Coordination scientifique : Pr Mathias Poussel (Nancy), avec un comité scientifique national incluant des experts en oncologie, en médecine du sport, en psychologie, en chirurgie sénologique et en rééducation.
Partenariat avec la Fédération Française d’Escrime et l’Institut de Formation FFE (IFFE).
Soutiens : Ministère des Sports, ARS régionales, Comités contre le cancer, clubs services.
Programmes implantés en lien avec les CHU, les ligues contre le cancer, et les associations de patientes.

Publications et implications scientifiques

Poussel, M. et al. (2024). Evaluation of an Adapted Fencing Program for Breast Cancer Survivors. Frontiers in Oncology — démonstration de l’effet positif sur la qualité de vie et la fonction de l’épaule.
Protocole complet de l’étude RIPOSTE disponible dans Frontiers in Sports and Active Living.
Nombreuses présentations dans des congrès nationaux et internationaux (sénologie, sport-santé, rééducation post-cancer).

Anecdotes et vision pour l’avenir

Certaines riposteuses deviennent entraîneuses ou bénévoles dans les clubs, embarquant leurs proches dans la pratique.
Des enfants et conjoints rejoignent les salles d’armes, créant une dynamique intergénérationnelle autour de la reconstruction.
Le programme s’exporte à l’international : Suisse, Italie, Canada, Burkina Faso, République du Congo…
Vision du Pr Poussel : étendre l’offre à d’autres types de cancers, intégrer davantage les soignants dans la salle d’armes, et soutenir la recherche sur le sport comme soin de support.

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